Situation au 18 décembre :
Visio situation Université mercredi 18/12 à 18h (frais d’inscription, sites universitaires menacés, etc.)
Depuis 2 semaines, l’intersyndicale Enseignement Supérieur et Recherche locale* construit une mobilisation face à la crise budgétaire à l’Université Clermont Auvergne. Le sujet a été médiatisé et de nombreux parents et lycéen-ne-s s’interrogent sur leur conditions d’études à venir.
Les droits d’inscriptions vont-ils augmenter ? Tous les bacheliers pourront-ils s’inscrire à l’Université ? L’existence de sites universitaires comme Moulins sont-ils menacés ? L’offre de formation va-t-elle diminuer ?
* Intersyndicale SNASUB-FSU, SNESUP-FSU, CGT FERC Sup, FO ESR 63, SUD Recherche, SUD Éducation, Union Etudiante Auvergne, UNEF-RS Auvergne, Union Syndicale Lycéenne
Voir tract intersyndical
Voir visuel parents
Voir visuel lycéennes
Situation au 8 décembre :
Nos camarades du SNESUP-FSU (enseignement supérieur) alertent les futures étudiantes et les parents d’élèves sur les fortes menaces d’augmentation des droits d’inscription à la rentrée 2025 : de 1000€ à 2000€/an/étudiant au lieu de 175€ pour une année de Licence et de 250€ pour une année de Master. Tract à diffuser
Il s’agirait d’un choc social sans précédent : des milliers d’étudiantes ne pourraient plus accéder à l’université ou poursuivre leurs études ; des milliers de familles et d’étudiantes seraient obligées d’emprunter. La sélection à l’entrée à l’université serait définitivement installée. Depuis 2008 et l’adoption de la LRU (loi d’autonomie des universités), l’État asphyxie budgétairement les universités en les mettant en concurrence, en les sous-finançant et en ne compensant plus les transferts de charge (augmentation des salaires, surcoût des pensions de retraite, coût de l’énergie avec la guerre en Ukraine, etc.).
Aujourd’hui, en décembre 2024, en France, 60 universités sur 71 sont en déficit : 30 d’entre elles, dont l’Université Clermont Auvergne, sont au bord du gouffre budgétaire. L’État a décidé de les asphyxier en épuisant leurs fonds de roulement : fin 2025, ils seront totalement épuisés. A Clermont-Ferrand, l’Université sera en déficit pour la 3e année consécutive l’an prochain : - 15 millions €/an en 2023, en 2024 et en 2025 ! Résultat : si l’État ne garantit pas aux universités un budget 2025 en forte hausse de plusieurs milliards d’€, tous les étudiants devront payer !
Le SNES-FSU ne peut l’accepter. Avec le SNESUP-FSU et la FSU63, il appelle à se mobiliser largement contre ce tri social, enseignantes, parents, élèves et étudiantes, en particulier mardi 10 décembre à 12h place de Jaude à Clermont-Ferrand !
