
Au Conseil supérieur de l’Éducation du 5 juin, la FSU est à l’initiative d’un voeu intersyndical avec l’Unsa, la Cfdt, le Snalc, la CGT et Sud pour dénoncer la charge de travail des futur.es lauréat.es des concours de l’enseignement. La démarche unitaire des organisations syndicales sur un sujet central de la réforme, la place de la formation universitaire dans le futur master M2E, a été unanimement appuyée par les membres du CSE : le vœu a été adopté à 49 voix Pour, 0 Contre, 4 Abstention et 4 Refus de vote. La ministre E. Borne devra entendre le message unanime de la comité éducative dans les arbitrages qu’elle devra rendre tout prochainement. Le SNES-FSU continue de revendiquer plus globalement un moratoire sur le projet de réforme pour reprendre les concertations sur d’autres bases valorisant la formation universitaire et la recherche avec un concours au niveau master 2.
Vœu intersyndical FSU, UNSA, CFDT, SNALC, CGT, SUD éducation
sur la réforme de la formation initiale
La communauté éducative réunie au CSE le 5 juin 2025 alerte Madame la ministre de l’Éducation nationale sur la lourdeur de la deuxième année de formation des futur
es lauréat es du master d’enseignement et d’éducation. Le cadrage des maquettes prévoit en effet un service à mi-temps devant élèves en plus de la formation INSPE. La charge de travail induite est considérable et ne tient pas compte des activités de corrections, de préparations des cours, d’échanges entre pairs. Le CSE demande que toute solution visant, a minima, à réduire la prise en charge de classe soit étudiée pour dégager du temps nécessaire aux tâches multiples et invisibles, particulièrement chronophages à l’entrée dans le métier, et pour y associer une réflexion. Dans le cadre de la formation initiale, les fonctionnaires stagiaires ne devraient pas être considéré es comme moyens d’enseignement pendant leur stage en responsabilité.